Exposition "Les jardins d’Alennott"

PRESENTATION DE L’EXPOSITION LES JARDINS D’ALENNOTT :
Les Jardins d'Alennott rassemblent des œuvres sélectionnées de sa vie, entre l'Inde et la France.
Alennott est venu pour la première fois à Giverny en 2010, lors de son arrivée en France, car il a toujours été inspiré par les Modernes et Monet en particulier. En hommage au maître, il a peint le jardin de Monet, puis le sien. À partir de là, il a entamé un nouveau voyage artistique, et cette exposition est l'aboutissement d'un cycle qui a commencé il y a toutes ces années, la réponse à l'impulsion qu'il a entendue dans ce jardin.
À l'instar du pont japonais qui traverse l'étang de Giverny, le cœur de ce voyage est la fusion entre l'Orient et l'Occident. En tant qu'artiste, Alennott travaille dans les espaces entre les binaires. Il remet en question les dualités construites entre homme et nature, spirituel et physique, Orient et Occident. Pour lui, l'art détient la clé de leur compréhension et leur synthèse suscitera une communion entre ceux qui en sont témoins.

"Mon jardin est vert, rempli des souvenirs parfumés de fleurs disparues"

Les jardins recueillent l'ordre du cosmos et la lumière de la vérité, et vivent en chacun de nous. Le jardin de Monet est un havre de paix - mais nous, humains, vivons dans une réalité politique, et il nous faut composer avec le chaos.

Les idéaux de la vie moderne existent trop souvent dans le vide ; ils sont brandis sans lien réel avec la quête existentielle en chacun de nous. Sans racines, sans cœur existentiel pour nous soutenir, nous pouvons nous laisser berner et nous
écarter de ces idéaux. Mais les règles et les règlements sont impuissants lorsqu'il s'agit de créer de l'ordre, et ils ne sauraient contrôler les individus. Pour nous autoréguler, notre devoir en ce moment est de nous reconnecter à nos racines, de renforcer la conscience de la société dans laquelle nous vivons - c'est le rôle de l'art.

En tant qu'artistes et spectateurs, nous devons créer une nouvelle atmosphère culturelle, enracinée dans la dimension spirituelle de la vie et dans le dépassement des polarités artificielles. Les modernistes n'avaient pas toutes les réponses à leurs enjeux contemporains et ne peuvent pas plus répondre aux nôtres. Mais le jardin de Monet ne se limite pas au modernisme. J'y ai trouvé l'impulsion de faire naître une communion et de tenter d'instiller de l'ordre dans notre atmosphère culturelle.

Si nos jardins se rencontrent au travers de l'art, nous façonnerons ensemble une conscience écologique fondée sur une compréhension holistique de la nature.

PRESENTATION DU PLASTICIEN INDIEN ALENNOTT :
Né au Kérala à Trivandrum en 1973, état du Sud-Ouest de l’Inde, Alennott SELVANAYAKOM est licencié d’arts plastiques de l’Université du Kérala. Très tôt, la création artistique est vécue par l’artiste comme un pèlerinage à travers l’existence, comme un espace de transformation. L’art devient le moteur et le fil conducteur de sa recherche personnelle.

S’inspirant des textes anciens de la tradition hindouiste, ses peintures représentent ses voyages profonds à travers la culture de l’Inde et ses lieux sacrés. Son travail est influencé par les rencontres, les gens, les lieux et ses propres expériences physiques et spirituelles. Son œuvre se nourrit en permanence du mystère de la nature, de la
vie et de la mort.

La finalité de son art est de jouer le rôle de pont entre les concepts, les mythes, les rituels et les formes de vie et en particulier d’exprimer et de relayer une conscience écologique. Tout en conservant la connaissance de l’art traditionnel oriental, c’est dans un univers très coloré et chaleureux où se révèlent les influences venant de l’orient et de l’occident que l’artiste nous invite à entrer.

Vivant entre l’Inde et la France, Alennott a réalisé plusieurs expositions en région Rhône-Alpes ces dernières années « Poornima » - Maison de l’International à Grenoble en 2012, « Maya » – Office du tourisme de Lans en Vercors en 2014, « Tour de France » Galerie du Sappey en Chartreuse en 2016, « Patience » – Clos des Capucins à Meylan en 2018, « Leela » - Maison de l’international en 2021.